ISO
Bilux – 58/99
Peu de 100 exemplaires produits

Italie 1949 – Compact – 35 mm – Très Rare.

Le Bilux, lancé en 1949 à Milan par l'Industria Scientifico Ottica (ISO), est probablement l'un des appareils photo les plus recherchés jamais construits.

Produit à environ 200 exemplaires avant la sortie par l'ISO du « Standard » et du mythique « Reporter », le Bilux est à la fois un appareil photo incroyablement bien construit et une étonnante pièce d'ingénierie. Ce télémètre représente une synthèse entre un Contax et un Leica, tout en affichant avec élégance un niveau de fabrication et de finition exceptionnel.

Bien qu'il soit souvent qualifié de « copie Leica » italienne, le Bilux va bien au-delà de cette définition et offre un niveau incroyable de fonctionnalités, toutes accessibles via des boutons et des cadrans extrêmement bien conçus et magnifiquement réalisés. Ce ne sont pas moins de 12 molettes et manettes chromées à découvrir lors de la première visite de l'appareil photo, dont un enrouleur rapide de type Leicavit et un adaptateur de vitesse de rideau pour compenser les différents types de lampes utilisées pour le flash à l'époque. Il faut un certain temps pour comprendre ce que tout fait et comment prendre une photo. Le réglage du temps d'exposition par exemple est délicat et nécessite de combiner les valeurs d'une petite molette derrière le déclencheur et de la molette de vitesse habituelle sur le dessus de l'appareil photo. Même l'étui en cuir est particulier et élégant car il se verrouille dans l'appareil photo non pas par la vis habituelle reliée à un trépied mais par un mécanisme à levier à dégagement rapide. 

Avant même d’envisager de prendre une photo, explorer le Bilux est une expérience mystérieuse. Le manipuler a quelque chose en commun avec bidouiller une calculatrice mécanique avancée (disons une Curta) mais construite dans un style italien très raffiné. 

Le Bilux résume absolument tout ce qu'il faut pour devenir la fierté et la joie de tout collectionneur chanceux. Je sais que mon père lui a donné sa propre mallette de transport spéciale, ce qui était un honneur qu'il ne faisait pas souvent.